As-Salâamou Alaykoum Wa Rôhmatoulahi Wa Barôkatouh.
Aujourd’hui, dans le cadre de notre rubrique « NOS PIEUX PRÉDÉCESSEURS ET LE CORAN », nous vous proposons de découvrir trois (03) récits montrant une méthode qu’utilisait le prophète (Paix et Salut d’Allah sur lui) et nos pieux prédécesseurs (hommes et femmes) pour FACILITER LA MÉDITATION DU CORAN.
Abou Zharr (que Dieu soit satisfait de lui) a dit : <<Le Prophète (saw) a veillé en prière à répéter un seul verset jusqu’au matin. Voici ce verset : « Si tu les châties, ils sont Tes serviteurs. Et si Tu leur pardonnes, c’est Toi, le Puissant, le Sage » [Sourate 05 Verset 118].>>
Rapporté par Ibn Madja (n°1350).
On rapporte que Tamîm Ad-Dârî (que Dieu soit satisfait de lui) répéta le verset suivant jusqu’au matin : <<Ceux qui commettent des mauvaises actions comptent-ils que Nous allons les traiter comme ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres, dans leur vie et dans leurs morts ? Comme ils jugent mal ! [Sourate 45 Verset 21] >>
‘Abbâd Ibn Hamza a dit : <<Je suis entré chez Asmâ’ (que Dieu soit satisfait d’elle) alors qu’elle récitait le verset : «Puis Dieu nous a favorisés et protégés du châtiment du Samum (le supplice du souffle de l’Enfer)» (sourate 52, verset 27). Je suis resté à l’écouter répéter ce verset et invoquer. J’ai trouvé le temps long, je suis alors parti au marché pour accomplir ce qui m’était nécessaire. Ensuite, je suis revenu et je l’ai trouvée en train de répéter le même verset et d’invoquer de la même façon.>>
(Rapporté par At-Tibyân de l’imam An-Nawawi).
Ces récits sont aussi mentionnés dans le livre « Le Tadjwîd – Règles de la lecture coranique » du Sheikh Zakaria Makri parru aux éditions Tawhid en 2005 aux pages 68 et 69.
Parmi les moyens qu’utilisaient nos pieux prédécesseurs pour faciliter la méditation sur le(s) sens des versets du Glorieux Coran, il faut noter la répétition de certains versets. En effet, la répétition d’un même verset incite le lecteur à se concentrer davantage et à méditer ses sens.
Le prophète (Paix et Salut d’Allah sur lui), ses compagnons (qu’Allah soit satisfait d’eux), comme leurs pieux successeurs récitaient le Coran lentement, clairement, avec humilité et méditation.
Lorsqu’ils lisaient un verset faisant allusion au paradis, ils demandaient à Dieu d’y accéder, et lorsqu’ils lisaient un verset évoquant l’Enfer, ils demandaient refuge contre son châtiment.
Les femmes également avaient la noble habitude de s’efforcer à lire, à méditer, à comprendre et à pratiquer le Coran.
La lecture, la méditation, la compréhension et la pratique du Coran n’étaient pas l’apanage exclusif des hommes au temps du Prophète (Paix et Salut d’Allah sur lui) et de nos pieux prédécesseurs. L’exemple de Asmâ’ (qu’Allah soit satisfait d’elle) susmentionné en est une parfaite illustration.
Qu’Allah fasse de nous des humbles serviteurs qui liront constamment les versets coraniques à l’instar de nos pieux prédécesseurs hommes et femmes, et qu’Il nous facilite la méditation et la compréhension de Sa parole ; même si cela doit nous prendre de nombreuses années et de longues heures d’études et de réflexion dans la nuit.
Oustaz Moussa CHÉRIF
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